Localisation

Maringes, commune de 677 habitants située dans les Monts du Lyonnais à 2.2 km de Viricelles, 3 km de Virigneux, 3,3 km de Meys, 4,1 km de Chazelles-sur-Lyon, 38 km de Saint Etienne, 54 km de Lyon, 70 km de Roanne.

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Présentation de la commune

MARINGES

Maringes permet de découvrir par temps clair, du haut de la colline où se dresse la chapelle Saint-Roch, une partie des Monts du Pilat et des Monts du Forez. Vous pourrez voir jusqu’à 25 clochers différents. 

Altitude : 620 m le point le plus haut de la commune étant à 671m
Superficie : 917 hectares
Population : 671 habitants

Les habitants sont les “Maringeons”.

Evolution de la population de Maringes de 1968 à 2007 : 
La population de Maringes était de 605 habitants en 2007, 566 habitants en 1999, 464 habitants en 1990, 434 habitants en 1982, 434 habitants en 1975 et 478 habitants en 1968 

Depuis 1793 recensement-depuis-1793

Un peu d’Histoire

Un premier peuplement serait le fait d’une colonie de Wisigoths de Basse Limagne ; des moines défricheurs s’y seraient ensuite installés. La paroisse de Maringiis (nom d’homme germanique) est citée en 984. La voie romaine reliant Vienne à Feurs puis Gergovie (Clermont-Ferrand) passait au hameau de la Rate. La légende dit que le lieu-dit « Montpollon » aurait comme origine « Mont Apollon ». Au XIXème et au début du XXème siècle (jusqu’en 1930), la commune connaît une activité artisanale importante avec l’installation de tuileries dans la vallée de la Brévenne. Autrefois, Maringes était réputé pour la qualité de son blé dit « mottet de Maringes » : paille fine et peu rigide, grains de forme allongée, épi sans barbe. En 1939, Maringes faillit d’ailleurs prendre le nom de Maringes-les-Blés.

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L’Eglise

 

eglise-de-maringes-en-eteEn 1225, la paroisse possède une église dédiée à Sainte-Agathe.

Elle passe ensuite sous le vocable de Saint-Laurent et est ensuite fermée au culte en 1793 et rouverte en 1797. Devenue trop petite et trop vétuste, en 1863, un projet de construction d’une nouvelle école est posé, ainsi que la transformation de l’ancienne en maison-école. L’édifice gothique actuel a été érigé de 1867 à 1872 par l’architecte A. Favrot. Les chapiteaux sculptés, les seize vitraux historiés et exécutés en 1872 et 1888 par le maître verrier Alexandre Mauvernay ainsi que les autels dédiés à la Vierge et à Saint-Laurent dans chacun des bas-côtés composent l’essentiel du décor. Le bas relief du devant de l’autel représente Saint-Laurent sur son gril. Au dessus de l’autel, on peut lire « Assatum est jam versa et manduca » ce qui veut dire « c’est cuit, eglise-de-maringes-en-hiversers et mange » (la tradition voudrait que Saint-Laurent ait prononcé ces paroles alors qu’il était sur le gril). Les chapiteaux du chœur représentent les Evangélistes, quant à ceux de l’église, ils représentent d’étonnants visages habilement encadrés ou les armes de la Passion. Le plus remarquable, raccourci symbolique de l’histoire du christianisme, montre l’Agneau entre Moïse et Jacob étendu tandis que de son ventre sort l’échelle des générations. Dans le chœur le vitrail de droite doit être lu de bas en haut et on reconnaît chronologiquement la Résurrection, l’Ascension et la Pentecôte

La chapelle Saint-Roch

chapelle-st-roch-en-etechapelle-st-roch-en-hiver Ce modeste bâtiment fut élevé en 1895 sur une colline à quelques pas du village, sur la route de Virigneux, à la suite d’un vœu : les paroissiens firent le vœu de construire une chapelle en l’honneur de Saint-Roch si celui-ci arrêtait l’épidémie de diphtérie. De cette chapelle on peut voir jusqu’à 25 clochers par temps clair. Le pignon surélevé du mur de la façade porte une statue de la Vierge en fonte peinte. On s’y rend en pèlerinage de 16 août.